Month: September, 2011

Afrique-Chine au Rhodes University

Dr Yoon Jung Park du CIRU, Rhodes University

Le Centre d’Etudes chinoises (Confucius Institute -CIRU) de Rhodes University  à Grahamstown en Afrique du Sud organise cette semaine du 26 au 30 septembre 2011 une semaine d’activités consacrées aux relations sino-Afrique. Plusieurs aspects de ces échanges sont pris en considération par d’éminents professeurs venus de l’Afrique du Sud, de la Chine et d’autres continents. La Chine est présente aussi à travers la projection de films et des spectacles.

La Kényane Wangari Maathai, prix Nobel de la paix en 2004 est décédée

Wangari Maathai, prix Nobel de la paix en 2004 pour son engagement en faveur de l’environnement, est décédée dimanche dernier à l’âge de 71 ans des suites d’un cancer, a annoncé le Green Belt Movement, le mouvement qu’elle avait fondé.

Mère de trois enfants, elle est née dans un village des environs de Nyéri. Fille de fermiers mais, fait rare à l’époque pour une fille, elle étudie dans des écoles catholiques au Kenya avant d’être envoyée aux Etats-Unis faire des études supérieures. Elle revient enseigner à l’université de Nairobi la médecine vétérinaire pour une courte période. C’est en 1977, qu’elle créé le Mouvement de la ceinture verte qui défend les forêts, la conservation, mais aussi le droit des femmes. Elle est surnommée affectueusement « mama miti », la maman des arbres en swahili. Le Green Belt Movement a planté depuis 1977 près de 40 millions d’arbres sur le continent africain et ce sont plus de 10 milliards d’arbres qui ont finalement été plantés sous son impulsion. En 2004, elle décroche le prix Nobel de la paix, c’est la première fois que le prix distingue une militante pour l’environnement. Wangari Maathai restera donc aussi ce modèle de femme, de féministe, et d’Africaine qui défend les ressources et les populations de son continent.

Elle ne cessait de dire: « Nous n’avons le droit ni de fatiguer, ni de renoncer ».

Les revues du CODRESIA accessibles en ligne

Depuis le début 2011, toutes les nouvelles publications du Codesria sont accessibles en ligne gratuitement. Le CODESRIA est né en 1973 de la volonté des chercheurs africains en sciences sociales de développer des capacités et des outils scientifiques susceptibles de promouvoir la cohésion, le bien-être et le progrès des sociétés africaines. Ceci passait évidemment par l’émergence d’une communauté panafricaine de chercheurs actifs, la protection de leur liberté intellectuelle et de leur autonomie dans l’accomplissement de leur mission et l’élimination des barrières linguistiques, disciplinaires, régionales, de genre et entre les générations.
www.codesria.org/spip.php?rubrique53&lang=fr

 

 

Décès de Solo Randrasana

Solo Randrasana, doyen des réalisateurs malgaches, est décédé à Tananarive (la capitale malgache) le vendredi 26 aout 2011.
Doyen des réalisateurs malgaches il a été tout récemment nommé directeur du Fond Tiasary (commission nationale d’aide au cinéma).
Il est notamment le réalisateur du film Ilo tsy very (Mad 47) sur le sanguinaire massacre par l’armée française en 1947 contre les populations civiles malgaches qui réclamaient leur indépendance. Ce documentaire-fiction lui a valu un Prix au FESPACO de l’édition 1973. Et il ne vivait que pour le cinéma. Après s’être battu pour que le cinéma ait sa place au ministère de la Culture et du Patrimoine, Solo Randrasana a pu entreprendre un projet qui lui est cher. À l’aide du Fonds Tiasary dont il est le directeur, il a mis en place l’Institut Supérieur de Cinématographie de l’Océan Indien qui devrait ouvrir ses portes à la rentrée prochaine à l’Université Andrainjato Fianarantsoa. Mais en attendant, il a organisé des formations dans les chefs-lieux de province. Les derniers mois de sa vie, il les a passés à réaliser ce rêve devenu enfin réalité. À part ses œuvres, Solo Randrasana a laissé comme héritage au cinéma malgache cet institut qui va aider à la professionnalisation du métier.