Month: February, 2012

La pluie

Simple phénomène météorologique,  la pluie fait aussi partie du système global de l’univers et à ce titre s’intègre dans les théories cosmogoniques que les différentes sociétés ont développées. “Exposer la pluie” « incite à une diversité d’approches, symbolique, religieuse, artistique et matérielle ». Rassemblant environ une centaine de pièces et documents iconographiques, l’exposition qui a lieu au quai Branly, explore ces différents aspects à travers une sélection d’œuvres provenant d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et d’Amérique, où des objets à forte charge émotionnelle et esthétique côtoient des objets ordinaires ou strictement utilitaires.
 ”La pluie”  c’est un parcours en 5 étapes : une introduction,  trois sections (sous la pluie, les rituels de la pluie, et symboles et métaphores de la pluie) puis une conclusion.
Chacune de ces sections est un véritable parcours ethnographique et anthropologique qui permet de découvrir  ce que différentes sociétés humaines à travers les siècles  ont inventé pour tenter de comprendre, d’expliquer et de s’attirer les bienfaits d’un cadeau que l’on craint des fois : la pluie.
“La pluie”, c’est du mardi 6 mars au dimanche 13 mai 2012 au quai Branly à Paris en France.

Zahara: Etoile montante de la musique sud-africaine

Zahara, étoile montante de la musique sud-africaine

Elle est incontestablement l’étoile montante de la musique sud-africaine de ces derniers mois, Zahara. Du Cap à Polokwane et du Durban à Springbok, Loliwe, son premier album est sur toutes les radios et il se vend très bien.
Zahara est très populaire : plus de 285.000 copies de Loliwe vendues un mois seulement après son lancement. Ses compatriotes aiment l’écouter. Son coup d’essai est vraiment un coup de maitre, et Le secret de ce succès est sans doute que Bulelwa Mkutukana, de son vrai nom a du talent. Sa voix mélodieuse, ses pincements de guitare, ses chansons inspirées du quotidien et la « fraicheur » de l’artiste, 23 ans seulement attirent. Quelqu’un la définit comme « un joyau rare de la musique sud africaine ». Dès la conception de Loliwe, elle l’a dit : « Je veux que mon album soit populaire partout dans le monde ». Le pari est plus que gagné dans son pays car elle y a su servir le public. Xhosa, elle-même, elle chante dans sa langue maternelle (7 morceaux de l’album) et les 5 autres en Anglais. De quoi contenter tout le monde : ceux de l’intérieur comme de l’extérieur. Mais elle est plus élégante quand elle chante en Xhosa. Dans l’Est du Cap, sa région d’origine, on est fier de cette artiste qui, par manque de fonds a dû abandonner ses études universitaires pour s’adonner à la musique. Elle vous donne  la chair de poule avec l’hommage qu’elle rend aux héros de la lutte anti-apartheid : Nelson Mandela, Walter Sisulu et leurs compagnons dans Landela.